Non non non, rien n’a été censuré, détendez-vous. C’est juste que faire un documentaire, c’est surtout devoir faire des choix et passer par beaucoup de deuils pour que tout tienne en 52 minutes. Mais tout au long du processus d’écriture et de recherches, on accumule des documents. En voici donc quelques-uns pour les amateurs forcenés.

Pour le vernissage de l’exposition « L’art de Morris » lors du festival d’Angoulême 2016, les organisateurs ont eu la bonne idée de mettre à l’entrée un parfait sosie local de Lucky Luke.

Buffalo Bill et sa troupe ont fait plusieurs grandes tournées en France au tournant du XXème siècle. Ce spectacle monumental a énormément contribué à développer la passion des Européens pour le folklore de la conquête de l’ouest.

Je ne chercherai même pas à vous expliquer la raison de ce dessin que j’ai réalisé pour le tout premier dossier du film l’an dernier…

Avec Jean-Claude Mézières dans son atelier, qui nous montre les planches en cours du prochain album de Valerian après l’interview.

Jijé, le grand dessinateur du Journal de Spirou, et mentor de Morris, Franquin, Moebius, Mézières et de tant d’autres, fait de la peinture à Tijuana au Mexique en 1948, tandis que Morris et Franquin sont bloqués de l’autre côté de la frontière à San Diego.

Morris avait une grande admiration pour Marijac, le directeur de la revue « Coq Hardi », dans laquelle écrivait et dessinait aussi Joë Hamman, le pionnier parigot du cinéma de western. Morris l’évoque dans une interview donnée à un magazine belge consacré au cinéma.
Tous ces documents m’ont été fournis par l’équipe du Oaïstern Ciné-concert, qui fait revivre l’histoire de ces premiers westerns tournés en Camargue dans les années 1910 à travers un spectacle mélangeant projections et performances musicales.

En Camargue, il y a un maréchal-ferrant qui s’appelle Luc. Dans la région, on lui a évidemment trouvé un surnom.

Morris aimait bien agacer Peyo. Il se rendait dans son atelier et demandait à ses assistants ce qu’ils faisaient encore là, puisqu’ils dessinaient mieux que Peyo…
Morris n’a pas toujours dessiné que des aventures destinées aux enfants. « Lucky Luke se défoule » est une planche de 1960 réalisée pour un fanzine belge, qui horrifia Goscinny…